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Naar aanleiding van deze memorie sprak ook Van Ghert zijn
afkeuring uit over Gachards voorgenomen uitgave, in onderstaanden
brief, die alleen in de verzameling-V an Ewiick voorkomt:
„De ondergeteekende is met den Heer L'Ortve van gevoelen,
dat het immer eene bedenkelijke zaak is, om staatsstukken, die uit
den aard der zake geheim zijn en eer vervelend, dan belangrijk voor
het publiek, door den druk gemeen te maken. Ten andere kan men
de kwade part, die steeds te kwader trouw handelt, daardoor tot
geene overtuiging brengenmaar dikwerf geeft men dezelve, op die
wijze, of wapenen in de hand, om daarvan een schadelijk gebruik
te maken of men wijst haar de middelen aan, om met vermijding
van stellige verordeningen, hare oogmerken, langs andere wegen te
bereiken. Voor hen die de zaken moeten behandelen kan eene ver
zameling van stukken alleen van belang zijn: doch dezelve bestaat
veel vollediger en beter, dan die, welke de Heer G. wil bezorgen,
waarin volstrekt niets gevonden wordt, wat een ieder niet kent, die
het zou kunnen aangaan.
Van meer belang is den ondergeteekenden het adres van den
Hoogleeraar Winssinger voorgekomen, hetgeen hiernevens gaat, doch
de vraag blijft ook hierover, of er wel haast bij de zaak is, en of
het niet beter zij de benoeming der bisschoppen af te wachten,
alvorens daaraan gevolg te geven.
Niet in de verzameling-VAN Ewiick, doch in het genoemde nummer
uit het archief van den Roomsch-Katholieken Eeredienst vinden wij
verder, in afschrift, aansluitend op de memorie van De L'Ortve zi,n
„Observations générales" van 3 September 1827, waarin hij publicatie
in het algemeen afkeurde en zeker op dat oogenbhk en deze overigens
wilde laten verzorgen door een commissie van minstens drie personen,
„prudentes et instruites sur la matière", bestaande uit leden der oude
magistratuur en der balie. „Enfin je représente de nouveau que le
nom de l'editeur, si l'on adopte sa proposition, aura les plus grandes
inconvéniens pour la publication de I'ouvrage dont il s agit. Le
peu d' attention qu' on semble avoir donné a mes premières obser
vations, nest pas fait pour me déterminer a entrer dans des détails
sur ces différens points. Je ne m' expliquerai plus amplement a cet
égard que si j'en suis officiellement requis. II est peu agréable a
mon age, de n' être conseillé que pour la forme, et de se livrer en
pure perte, a ce travail qui demande du tems et une assez grande
application."
un étranger, a qui notre avenir importe peu, neglige de tenir compte; mais un Gouver
nement et une administration sages en jugent tout autrement.
|e crois inutile de descendre aux détails du plan; j'ai dit qu'il étoit incomplet.
I ajoute qu'il est vicieux, et peu raisonné. Monsieur GACHARD s' est livré, dit-il a des
travaux étendus pour réunir en un corps de documens, toutes ies ques
tion s i m p or t a n t e s en matière ecc iésia s t iq ue. Vis consilii expers
mole ruit sua. I Ignorance de la matière a seule couté a Monsieur GACHARD tous ces
efforts. II s est attaché a des points assez futiles, et il a omis Ies plus intéressans.
Sa classification en outre, est mauvaise; elle manque d' ordre et de raisonnement.
Si, comme je le crois utile et trés utile, on cherche véritablement a réunir en un seul
corps de documens sur la matière, tout ce que renferment et nos archives et beaucoup
d" autres dépots, ce recueil ne peut être I'ouvrage d' un seul employé. Une commis
sion de trois personnes élairées me paroit indispensable, tant pour la direction des
recherches et le triage des pièces, que pour I'ordre du travail et Ies observations
ex professo que beaucoup de points de fait et de droit rendront indispensables.
Ce travail une^ fois fait, restera la question de savoir s' il doit être imprimée,
et cette question résolue affirmativement, il y auroit encore a juger s' il droit être
p u b I i |e me réserve de dire eet égard mon sentiment, si |e suis consulté. Mon
opinion prendra une partie de son appui dans les circonstances oü Ton se trouvera alors.
Encore un mot. Monsieur GACHARD croit avoir contpu une idéé mere et avoir le
premier appellé lattention de l'autorité sur cette partie de I'administration publique.
II se trompe grandement. II ignore que depuis l'établissemnet de la Maison de Nassau
sur Ie trone des Pays-Bas, plusieurs écrivains ont écrit sur la matière. II existe a cet
égard dans I'Observateur Beige, vol. 4. pag. 112, une dissertation remarquable
a laquelle avoit donné lieu l'arrêté royal du 16. Septembre 1815, qui établissoit la
Direction Générale pour Ies affaires du Culte catholique. L'année suivante Monsieur
le Conseiller WYNS. membre de la Cour supérieure de justice, publia une petite
brochure, intitulée Notice sur les Libertés del'Eglise Belg i que. II
en_ fut rendu compte dans Ies journaux, et ceux qui s' en chargèrent, ont prouvé
qu'ils entendroient la matière.
Depuis sur des provocations de I'E t o i I e, journal de Paris, contre notre
Gouvernement, concernant le culte, un jurisconsulte de Bruxelles adressa au Con-
stitutionnel, autre journal frangois, une réponse qui parut le 8. mai 1825. Elle
fut recueillie par Ies journaux de ce pays, et entre autres par le o u r n a I O f f i c i e I
et par leCourrier des Pays-Bas des 12 et 14. Mai 1825. A ces documens
on peut joindre une brochure toute récente intitulée Observations sur les
libertés de I Eglise Belgique, dont les journaux ont rendu compte depuis
2 mois. Et Monsieur GACHARD pourra y voir qu'il s' est mis en chemise pour sauter
un fossé que d' autres ont franchi tout habillés.
Ie ne terminerai pas cette note sans observer que si plus tard on croit nécessaire
de publier un ouyrage de la nature de celui dont il s' agit ici, on jugera sans doute,
que ces publications ne doivent en aucune manière, reproduire même les noms de
ces absurdes et ridicules controverses, dont Ies motifs, l'objet et les coryphées sont
dès longtems oubliés, mais dont la malveillance et un aveugle esprit d' opposition
pourroient dans certaines circonstances, s' emparer avec un succès deplorable pour
la tranquillitè publique. Iels sont par exemple, les différens actes relatifs a la publi
cation de la Bulle Unigenitus.L'ancien gouvernement des Pays-Bas avoit jugé
sainement de ce danger, quand par un décret du 14. Mai 1755, il enjoignoit aux
Waarbij Paus CLEMENS XI in 1713 het lansenisme in de persoon van
UUESNEL veroordeelde.
Ecclésiastiques Frangois refugiés en ce pays, de s' abstemr de tout propos, discours
etc sur la dite Bulle, a peine d'être poursuivis comme perturbateurs du repos publique."
P. L'ORTYE.