150 151 Naar aanleiding van deze memorie sprak ook Van Ghert zijn afkeuring uit over Gachards voorgenomen uitgave, in onderstaanden brief, die alleen in de verzameling-V an Ewiick voorkomt: „De ondergeteekende is met den Heer L'Ortve van gevoelen, dat het immer eene bedenkelijke zaak is, om staatsstukken, die uit den aard der zake geheim zijn en eer vervelend, dan belangrijk voor het publiek, door den druk gemeen te maken. Ten andere kan men de kwade part, die steeds te kwader trouw handelt, daardoor tot geene overtuiging brengenmaar dikwerf geeft men dezelve, op die wijze, of wapenen in de hand, om daarvan een schadelijk gebruik te maken of men wijst haar de middelen aan, om met vermijding van stellige verordeningen, hare oogmerken, langs andere wegen te bereiken. Voor hen die de zaken moeten behandelen kan eene ver zameling van stukken alleen van belang zijn: doch dezelve bestaat veel vollediger en beter, dan die, welke de Heer G. wil bezorgen, waarin volstrekt niets gevonden wordt, wat een ieder niet kent, die het zou kunnen aangaan. Van meer belang is den ondergeteekenden het adres van den Hoogleeraar Winssinger voorgekomen, hetgeen hiernevens gaat, doch de vraag blijft ook hierover, of er wel haast bij de zaak is, en of het niet beter zij de benoeming der bisschoppen af te wachten, alvorens daaraan gevolg te geven. Niet in de verzameling-VAN Ewiick, doch in het genoemde nummer uit het archief van den Roomsch-Katholieken Eeredienst vinden wij verder, in afschrift, aansluitend op de memorie van De L'Ortve zi,n „Observations générales" van 3 September 1827, waarin hij publicatie in het algemeen afkeurde en zeker op dat oogenbhk en deze overigens wilde laten verzorgen door een commissie van minstens drie personen, „prudentes et instruites sur la matière", bestaande uit leden der oude magistratuur en der balie. „Enfin je représente de nouveau que le nom de l'editeur, si l'on adopte sa proposition, aura les plus grandes inconvéniens pour la publication de I'ouvrage dont il s agit. Le peu d' attention qu' on semble avoir donné a mes premières obser vations, nest pas fait pour me déterminer a entrer dans des détails sur ces différens points. Je ne m' expliquerai plus amplement a cet égard que si j'en suis officiellement requis. II est peu agréable a mon age, de n' être conseillé que pour la forme, et de se livrer en pure perte, a ce travail qui demande du tems et une assez grande application." un étranger, a qui notre avenir importe peu, neglige de tenir compte; mais un Gouver nement et une administration sages en jugent tout autrement. |e crois inutile de descendre aux détails du plan; j'ai dit qu'il étoit incomplet. I ajoute qu'il est vicieux, et peu raisonné. Monsieur GACHARD s' est livré, dit-il a des travaux étendus pour réunir en un corps de documens, toutes ies ques tion s i m p or t a n t e s en matière ecc iésia s t iq ue. Vis consilii expers mole ruit sua. I Ignorance de la matière a seule couté a Monsieur GACHARD tous ces efforts. II s est attaché a des points assez futiles, et il a omis Ies plus intéressans. Sa classification en outre, est mauvaise; elle manque d' ordre et de raisonnement. Si, comme je le crois utile et trés utile, on cherche véritablement a réunir en un seul corps de documens sur la matière, tout ce que renferment et nos archives et beaucoup d" autres dépots, ce recueil ne peut être I'ouvrage d' un seul employé. Une commis sion de trois personnes élairées me paroit indispensable, tant pour la direction des recherches et le triage des pièces, que pour I'ordre du travail et Ies observations ex professo que beaucoup de points de fait et de droit rendront indispensables. Ce travail une^ fois fait, restera la question de savoir s' il doit être imprimée, et cette question résolue affirmativement, il y auroit encore a juger s' il droit être p u b I i |e me réserve de dire eet égard mon sentiment, si |e suis consulté. Mon opinion prendra une partie de son appui dans les circonstances oü Ton se trouvera alors. Encore un mot. Monsieur GACHARD croit avoir contpu une idéé mere et avoir le premier appellé lattention de l'autorité sur cette partie de I'administration publique. II se trompe grandement. II ignore que depuis l'établissemnet de la Maison de Nassau sur Ie trone des Pays-Bas, plusieurs écrivains ont écrit sur la matière. II existe a cet égard dans I'Observateur Beige, vol. 4. pag. 112, une dissertation remarquable a laquelle avoit donné lieu l'arrêté royal du 16. Septembre 1815, qui établissoit la Direction Générale pour Ies affaires du Culte catholique. L'année suivante Monsieur le Conseiller WYNS. membre de la Cour supérieure de justice, publia une petite brochure, intitulée Notice sur les Libertés del'Eglise Belg i que. II en_ fut rendu compte dans Ies journaux, et ceux qui s' en chargèrent, ont prouvé qu'ils entendroient la matière. Depuis sur des provocations de I'E t o i I e, journal de Paris, contre notre Gouvernement, concernant le culte, un jurisconsulte de Bruxelles adressa au Con- stitutionnel, autre journal frangois, une réponse qui parut le 8. mai 1825. Elle fut recueillie par Ies journaux de ce pays, et entre autres par le o u r n a I O f f i c i e I et par leCourrier des Pays-Bas des 12 et 14. Mai 1825. A ces documens on peut joindre une brochure toute récente intitulée Observations sur les libertés de I Eglise Belgique, dont les journaux ont rendu compte depuis 2 mois. Et Monsieur GACHARD pourra y voir qu'il s' est mis en chemise pour sauter un fossé que d' autres ont franchi tout habillés. Ie ne terminerai pas cette note sans observer que si plus tard on croit nécessaire de publier un ouyrage de la nature de celui dont il s' agit ici, on jugera sans doute, que ces publications ne doivent en aucune manière, reproduire même les noms de ces absurdes et ridicules controverses, dont Ies motifs, l'objet et les coryphées sont dès longtems oubliés, mais dont la malveillance et un aveugle esprit d' opposition pourroient dans certaines circonstances, s' emparer avec un succès deplorable pour la tranquillitè publique. Iels sont par exemple, les différens actes relatifs a la publi cation de la Bulle Unigenitus.L'ancien gouvernement des Pays-Bas avoit jugé sainement de ce danger, quand par un décret du 14. Mai 1755, il enjoignoit aux Waarbij Paus CLEMENS XI in 1713 het lansenisme in de persoon van UUESNEL veroordeelde. Ecclésiastiques Frangois refugiés en ce pays, de s' abstemr de tout propos, discours etc sur la dite Bulle, a peine d'être poursuivis comme perturbateurs du repos publique." P. L'ORTYE.

Periodiekviewer Koninklijke Vereniging van Archivarissen

Nederlandsch Archievenblad | 1937 | | pagina 23