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la Bulle Unigenitus" te doen vervallen en de desbetreffende docu
menten elders te rubriceeren. Toen het hem gebleken was dat door
verschillende oorzaken het drukken van dit werk vertraging ondervond,
ja de uitgave misschien zelfs verdaagd zou worden, besloot hij zijn
„court avertissement in welk voorbericht hij zijn beweegredenen
tot deze publicatie uiteen had gezet, om te werken tot een zelf
standig werkje, dat hij 7 November aan Van Ewiick aanbood, welk
„discours préliminaire" van 142 halve bladzijden schrift inhield een
„tableau historigue de 1'administration des Pays-Bas méridionaux
sous le règne de Marie-Thérèse", waardoor men tevens begrijpen
zou, waarom het Recueil gepubliceerd werd. Keurde Van Ewiick de
uitgave van beide werken tegelijk af, dan kon de publicatie van
Gachards Discours préliminaire tot een andere gelegenheid wachten,
wanneer meer stukken betreffende de regeering van de groote
Keizerin (vooral aangaande het binnenlandsch bestuur) in het licht
gegeven zouden worden. Hij besloot deze uiteenzetting aan Van Ewijck
als volgt: „La digression par laquelle je termine sur les droits du
Prince en matière d' enseignement public, vous paraïtra peut-être
un hors d oeuvre: vous jugerez alors, dans votre sagesse, s'il est
a propos de la supprimer ou de la refondre dans le corps de
1 ouvrage, a I article de 1' éducation, ce qui serait facile au moyen
de quelques notes. J ai dans cette digression fait valoir plusieurs
taits sur lesquels je prends la confiance d' appeler votre attention"
Intusschen is men er niet toe overgegaan het door Gachard samen
gestelde Recueil uit te geven. Zooals wij zagen zinspeelde hij reeds
op verdaging, waarbij hem het afkeurend advies van zijn nominalen
chef voor den geest gestaan zal hebben. De L' Ortve toch heeft
kort na het sluiten van het Concordaat van juni 1827 een overigens
met gedateerde memorie over het plan van den jongen vreemdeling
opgesteld, waarin hij het aan kritiek niet liet ontbreken en waarbij
hem ook de ergernis dwars zat over het feit dat hij als langjarig
secretaris van de directie van den Roomsch-Katholieken Eeredienst
m dezen volkomen genegeerd was om een jongen, niet door overmaat
van bescheidenheid uitmuntenden Franschman vrij spel te laten. Het
stuk, dat zich zoowel in de verzameling-VAN Ewiick als in afschrift
in het archief van den Roomsch-Katholieken Eeredienst (nr 360
particuliere correspondentie, 1827) bevindt, is te merkwaardig om
het hier niet in zijn geheel af te drukken
Buitendien hennnerde hij er VAN EWIICK aan, dat er al maanden lang sprake
an was om hem met het ons bekende doel naar Parijs te zenden, zonder dat de
van 29nOcetobe^e:h9 T' De,daart°e strekkende opdracht van VAN GOBBELSCHROY
29 Gctober was hem twee dagen later dus nog niet bekend.
Niet gedateerde memorie van P. J. L'Ortye, getiteld
„Observations sur le plan et Ia publication de l'ouvrage de
Monsieur Gachard."
„Le zèle de Mr. GACHARD est, au fond, fort louable, mais le zèle n'est pas
selon la science, comme le veut l'apötre; il est plus nuisible qu' utile. C'est surtout
dans une matière que les circonstances du moment rendent encore plus délicate, que
la prudence et une grande réserve, de la part de l'autorité, semblent rigoureusement
indispensables.
II ne s' agit point au reste, de faire triompher les bons principes,
comme dit Mr. GACHARD; ce triomphe est assure depuis longtemps. Ces principes
existent; ils sont étahlis chez nous depuis une époque antérieure de plus de cinq
siècles a celle jusqu' a laquelle Monsieur GACHARD se propose de remonter. II n'y
a qu'un étranger, qui n'a aucune notion de nos moeurs, de nos usages, de nos
anciennes lois, de notre ancien état politique, en un mot de nos précédens, qui puisse
concevoir a eet égard le moindre doute.
Ces principes dans la matière dont il s' agit, sont, comme ceux des libertés
de l'Eglise gallicane, consacrés par les décrets de nos anciens Souverains, par une
foule d'arrêts et d'ordonnances de nos anciennes Cours de justice, consignés dans
un grand nombre de recueils, de la majeure partie des quels l'auteur de l'ouvrage en
question, ne soupgonne pas même l'existence.
Si un ouvrage de l'espèce de celui de Monsieur GACHARD étoit nécessaire, et
sa publication surtout tempestive, c'est bien au dela du règne de
MARIE-THÉRÈSE qu'il faudroit aller chercher nos autorités pour prouver l'existence des
libertés de notre Eglise; car il n'est pas exact de dire que cette époque est celle ou
le Gouvernement des Pays-Bas méridionaux acquit une fixité
de principes sur cette matière. Longtemps avant le 14 m siècle, la Belgique,
telle qu' eile étoit alors constituée, avoit son droit public ecclésiastique fixé sur les
droits de la Couronne et ceux de la nation dans leurs rapports, non seulement avec
le Saint Siège, mais encore, avec toute la Hiérarchie cléricale. Nous pourrions dérouler
ici une série d'actes beaucoup plus étendue et surtout bien autrement importante,
que celle que présente le plan de Monsieur GACHARD-actes, qui pour la plupart sont
connus de ceux de nos anciens magistrats et de nos anciens jurisconsultes, encore
vivans, qui ont eu a s' occuper de matières canoniques. |e le repète, le zèle de
monsieur GACHARD est louable, mais il manque de lumières et de la connoissance
totale de nos antécedens. L'ouvrage dont monsieur GACHARD annonce l'idee, pour
avoir quelque mérite, doit être complet, et rien ne I'est moins que le plan présenté,
La publication de l'ouvrage, tel qu'il a été projetté, trouveroit de sévères censeurs
chez eux a qui la matière est familière. II seroit sans utilité pour ceux que l'on
prétendoit instruire, et regu par le plus grand nombre avec une défaveur qui réjail-
liroit sur le pouvoir, avec les auspices duquel, a coup sur, quelques precautions qu'on
prenne, on le croira mis au jour. La qualité d' étranger dans la personne de l'éditeur
ne sera pas un des moindres inconvéniens attachés a cette publication.
Ces considérations générales auxquelles on pourra au besoin donner des déve-
loppemens regoivent un haut intéret d' application dans les circonstances oü nous
nous trouvons en ce moment vis-a-vis de la Cour de Rome. Faire parade des
armes de notre arsenal, pour me servir des expressions de Monsieur
GACHARD, a l'instant même oü nous venons de conclure un traité de paix (un
concordat n est que cela) avec le Saint Siège, seroit une de ces inconvenances politi-
ques et morales, qu'un jeun homme sans expérience peut bien ne pas sentir, et dont