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Kleinere Bijdragen.
De vrouw als archivaris. - In de ^evue c/es Deux A/o/ic/es
van 15 Januari 1927 komt een interessant artikel voor over de Ecole
des Chartes te Parijs van de hand van den onlangs overleden Direc
teur van die instelling Maurice Prou. Het lijkt mij de moeite waard
hier woordelijk te doen volgen het oordeel van deze vooraanstaande
persoonlijkheid, zooal niet een archivaris in den eigenlijken zin van
het woord, dan toch iemand, die zich zijn gansche leven heeft
bewogen op een gebied, zeer na verwant aan het onze. Ziehier dan
het getuigenis dat hij met Fransche hoffelijkheid van de Fransche vrouw
als archivaris geeft: „Depuis 1906, les femmes sont admises a l'école
et elles font ici, comme ailleurs, une active concurrence aux hommes.
Quelque opinion qu 'on ait sur Ie róle de la femme dans la société, et
même en regrettant qu'elle ne garde pas la place que la nature lui
assigne, on ne peut nier que les femmes ne soient aptes aux études
scientifiques. Om ne s' étonnera pas non plus qu'elles se tournent
vers l'École des Chartes; car si les choses sont telles qu'elles soient
obligees de travailler et de gagner leur vie, les fonctions d'archiviste
ou de bibliothécaire sont de celles qui, en les mêlant moins a la vie
extérieure, leur conviennent le mieux et même, dans une certaine
mesure, sont conciliables avec Ie róle de mère de familie et de
ménagère. Les jeunes filles a l'École se classent dans les premiers
rangs. On leur accorde généralement plus de mémoire qu'aux hommes
et moins d'initiative, ce qui expliquerait leurs succès dans les examens.
Cette facilité a répéter ce qu'on leur a enseigné tient peut-être
moins a la nature de leur esprit qu' a leur application au travail;
et une des épreuves de 1' École, celle de la thèse, témoigne en
faveur de leur originalité et de leur initiative. Elles ne sont pas, de
ce cóté, inférieures aux jeunes gens. Elles savent, comme eux, choisir
un sujet de thèse, le traiter avec méthode, et en soutenir les posi
tions avec fermeté. Déja, deux élèves femmes sont sorties de 1' École
les premières de leur promotion.
L. L.
Een Fransch oordeel inzake beheer en toeganke
lijkheid van archieven. In een in de Revue d'historie moderne
van Juillet-Aoüt 1929 voorkomend artikel van Paul Roussier, den
bibliothecaire-archiviste van de Bibliotheque du Ministère des Colonies
te Parijs, getiteld „Le depót des papiers publics des colonies", welk
artikel interessante bijzonderheden bevat over de buitengewone zorg,
die Frankrijk reeds sedert de helft van de 18de eeuw aan zijn koloniale
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archieven heeft gewijd, zoodat daaruit ook voor ons als koloniale
mogendheid veel leering is te trekken, treffen ons speciaal twee
mededeelingen, die ook voor het archiefwezen hier te lande niet van
belang ontbloot zijn. De eene heeft betrekking op de „levende"
archieven. In het midden der vorige eeuw is er een oogenblik sprake
van geweest, dat de uit de koloniën naar Frankrijk overgezonden
archieven, die ook thans nog steeds afzonderlijk in het Ministerie
van Koloniën worden bewaard, met de „Archives Generales de
I Empire zouden zijn vereenigd. Naar aanleiding daarvan schrijft
Ronssier het volgende: „Une première objection fut faite aussitót: a
savoir que les archives n avaient aucune qualité pour recevoir et
admimstrer un fonds d'archives tout a fait vivant, alimenté chaque
année par les envois des registres de l'année précédente et pour
délivrer des extraits d actes de l'état civil." Inderdaad vormen volgens
het genoemde artikel die akten van den burgerlijken stand het voor
naamste onderdeel van de uit de koloniën overgezonden archieven.
Dat het met de raadpleging van die akten altijd een bijzonder geval
is, daarover handelt de tweede mededeeling van Paul Roussier, die ik
hier in extenso doe volgen „En 1846, le ministre de la Marine fut
amene a demander son collègue de la Justice de se prononcer sur
une question trés importante, qui n' était peut-etre pas alors posée pour
la première fois et qui s'est posée bien des fois depuis lors: celle de la
communication des registres aux personnes qui désirent y faire elle-
mêmes des recherches. Dans une lettre officielle du 27 février 1846,
le Garde des Sceaux, ministre de la Justice répondit„Jamais le conser-
vateur ne peut être tenu d admettre des étrangers a compulser les
registres qui lui sont confiés, car il est responsable de leur conserva
tion C est un principe inhérent aux fonctions de tous les déposi-
taires d actes publics. II n est pas besoinde rappeler ici que la publicité
des actes de I état civil consiste seulement en ce que n'importe
qui peut s'en faire délivrer un extrait; la jurisprudence est fixée sur
ce point, et d autre part il est bien facile de comprendre que si les
registres étaient communiqués a quiconque les demanderait, aucune
surveillance ne pourrait empêcher des altérations, des surcharges,
des enlevements de feuilles, des occasions de chantage et en tout
cas la deterioration certaine des-registres par leur manipulation trop
fréquente."
L. L.