122 door tot het naastgelegen pand no. 9, ook bij den heer Meijer in gebruik en ingericht als magazijn, Toen het vuur daar was door gebroken, breidde het zich uit tot de verdiepingen boven beide onderhuizen en spaarde niets Waren de brandende panden niet meer te redden, dan moesten in elk geval de woningen, daaraan grenzend, be schermd worden, allereerst de woning van den zaadhandelaar Schoppen Er dreigde, volgens de geruststelling van een brandmeester, wel geen dadelijk gevaar, doch men kon het niet weten. Men maakte zich op het ergste klaar. Doch nu het bibliotheekgebouw, dat met zijn zijwand aan het achtergebouw van het brandend perceel grenst. Hoe moest er worden gehandeld? Op de achterstaande woningen klimmen, dat ging niet gemakkelijk. De heer Th. T. van der Meij, die een meubel en karpettenzaak op de Tuinen drijft verleende krachtig bijstand aan de brandweer, door deze aan te bieden de slangen door zijn winkel en de daarachter gelegen woonkamer te leggen, om van achter zijn plaats de bibliotheek onder water te nemen. Een prijzens waardig aanbod, dat gretig werd aanvaard. Zoo kon ook zijn magazijn, achter den winkel van Schoppen, en vol met kleeden, loopers, matten, kapok en veeren, misschien bewaard blijven. Het doel werd bereikt, maar niet zonder belangrijke waterschade voor den heer V. D. Meii Les Archives de l'Oukraïne sovétique. L'influence du principe de fédération politique qui a prévalu dans la république des Sovets se retrouve dans l'organisation de ses archives. Nous avons eu l'occasion de parler dans cette revue a plusieurs reprises des archives de la partie russe de la république, dont le centre se trouve a Moscou. Mais, a cóté de l'organisation centralisée de ces archives, on trouve dans les autres unités politiques de notre Union une organisation souvent assez apparentée, née sous l'influence de l'administration de Moscou et cependant tout a fait indépendante et différente a certains points de vue. De toutes ces unités c'est l'Oukraïne qui présente, pour l'archiviste comme pour l'historien, le plus grand intérêt par le nombre de ses archives, ia richesse de leurs fonds, les vicissitudes terribles des années de guerre civile qu' elles ont eu a traverser, ainsi que par Ie grand effort de reconstruction, d'organisation et de renaissance de vie scientifique qui a été fait depuis et qui mérite d'etre signalé. Dés la première révolution de Fevrier, la ville oukraïnienne qui possédait les plus belles archives, Kiev, (les „Archives des vieux actes" 123 avaient été fondées ici dès 1852) a fait des efforts louables'pour préserver les richesses historiques dont elle était dépositaire. En automne de 1917 une „Section d'archives" avait déja été organisée au „Ministère des arts et de la culture nationale." Cependant, celle-ci n'a pu que proclamer théoriquement la nécessité de centralisation, mais s'est trouvée impuissante non seulement de la réaliser pratique- ment, mais même de procéder au simple collationnement des docu ments, abandonnés par les administrations réformées depuis la chüte de l'Empire. D'autres organisationscomités d'archives, bibliothèques, musées, écoles supérieures, cercles littéraires, ainsi que de simples particuliers, historiens ou amateurs, dürent procéder sur place au sauvetage de documents, partout ou ils en trouvèrent l'occasion. Ce fut plus facile dans les grands centres, oü, sauf Kherson et Nikolaev, les pertes ont été, somme toute, insignifiantes, tandis que les villages, au contraire, ont perdu jusqu' a 80 de leurs fonds. La disette de papier fit passer aux fabriques un grand nombre de documents, les poêles des habitants brulèrent des masses de papiers, considérés comme inutiles. Les pouvoirs qui se succédaient faisaient chaque fois emporter par leurs administrations une partie de leurs documents et bruler le reste. Des pièces d'archives du XVlIIe siècle, ainsi que des documents modernes de premier ordre pour l'histoire de la révolution, ont péri a cette époque. Dans la hate on créa différents organes qui prétendaient avoir des droits sur les archives. L'„Ovak", Com mission d'archives oukraïnienne spécialement instituée pour remédier a la disette de papier, trouvait son intérêt naturel non pas dans la conservation, mais dans la destruction des archives. Le „Voukopis" (Section d'archives du Co.mité oukraïnien pour la conservation des vieux momunents) et les „Istparts" (commissions de l'histoire du parti communiste) dürent lutter de pied ferme pour arrêter les demandes exagerées de papier pour les fabriques, fixées par 1' Ovak a 360.000 pouds (prés de 1287 mètres) par an. C'est alors que l'administration du „Glavarkhiv" de Moscou, instituée depuis 1918, intervint pour soutenir de son autorité et de son expérience fraichement acquise l'effort de ceux des oukraïniens qui luttaient pour la conservation de leurs archives. Sous son influence fut institueé a Kharkov en septembre 1921 le „Glavarkhiv" d'Oukraïne, administration centrale des archives, dépendant du Commissariat de ('instruction; les organisations concurrentes furent peu a peu liquidées. Dès fevrier des administrations d'archives avaient aussi commencé a s'instituer en province. Le 31 janvier 1923 le „Glavarkhiv" de Kharkov, fut modifié a l'exemple de celui de Moscou en „Centrarkhiv", „Archives centrales", No. 318 op Afb. 1.

Periodiekviewer Koninklijke Vereniging van Archivarissen

Nederlandsch Archievenblad | 1929 | | pagina 32