186
ging Lathum door koop over op den heer van Baer, waardoor voortaan
de Lathumsche beleeningen ook in de Baersche leenactenboeken
werden geregistreerd. Het eigenlijke Lathumsche leenregister is een
in het archief der Geldersche rekenkamer berustende, in perkament
gebonden foliant, dragende het opschrift „Leenboek van den huise
Lathum ende 't Loo", aangelegd omstreeks 1567, doch loopende met
eenige hiaten van 1434 af tot het bovengenoemde jaar van verkoop.
De kennisneming van een en ander doet wederom den wensch
opkomen, dat ook wat verder nog over is aan registers der zoo
talrijke in ons vaderland gefungeerd hebbende leenkamers binnen
niet te langen tijd op even zaakkundige wijze in druk moge worden
vastgelegd.
Literatuurkroniek.
187
V. D. H.
Archives générales du Royaume. Travaux du cours pratique
d'Archivéconomie donné pendant les années 1920—1925 par
lOSEPH CUVELIEK, Archiviste Génèral du Royaume; Bruxelles,
19 2 6. Op deze uitgave hopen wij later terug te komen in een artikel over de
archiefopleiding in de verschillende landen, dat bij ons in bewerking is, en waarvoor
wij reeds van meer dan een onzer correspondeerende leden belangrijke gegevens
mochten ontvangen. Thans veroorloven wij ons hier ter plaatse, ook in aansluiting aan
hetgeen Mr. B|]LSMA hiervóór blz. 166 meldt, reeds over te nemen het volgende uit
de Preface van den Heer CUVELIER
„La publication de ce volume mérite quelques mots d'introduction. Comme Ie
titre l'indique, c'est un recueil de travaux exécutés au cours pratique d'archivéconomie
créé par arrêté royal du 27 décembre 1919.
La création de ce cours répondait a une nécessité, reconnue depuis un quart
de siècle, mais touiours différée pour des motifs d'ordre divers. II est curieux de
constater qu' en Hollande, ou on réclamait aussi depuis nombre d'années l'organisat'on
d'un cours semblable, un arrêté royal du 28 octobre 1919 donna également satisfaction
au monde savant par Ia création d'une Ecole des Archives présentant certaines
ressemblances avec l'Ecole des Chartes.
Une telle institution était inutile en Belgique depuis que la loi sur l'enseignement
supérieur de 1890 avait dans nos Universités un doctorat en histoire et qu'un arrêté
royal du 14 juin 1895 avait institué l'examen de candidat-archiviste.
Cependant, malgré ces excellentes réformes, la préparation des archivistes
demeurait incomplète. Certes, les connaissances acquises a l'Université, en matière
d'hlstoire, étaient amplement suffisantes. Les cours de critique et de diplomatique
mettaient les débutants a même d'estimer a leur juste valeur les documents qu'ils
étaient appelés a manier. Au cours de paléographie on leur avait appris a lire les
documents et a déterminer l'age des écritures. Leurs études philologiques leur permet-
taient de les comprendre et de les décrire.
Mais, en ce qui concernait leur classement et leur inventaire, qui constitue la
véritable mission de l'archiviste, il faut bien avouer que rien n'avait été prévu. Nantis
de leurs diplómes, les jeunes archivistes étaient nommés dans un dépot d'Archives, a
Bruxelles ou en province, ou on se préoccupait d'autant moins d'archivéconomie qu'on
ignorait l'existence de cette science. Dans ces conditions, rien d'étonnant a ce qu'il y
eüt autant de systèmes d'inventorisation que de dépots d'Archives ou même
d'archivistes.
Quant aux méthodes de classement en vigueur au-dela de nos étroites frontières,
on se bornait tout simplement, sinon a les ignorer, tout au moins a agir comme si
elles n' existaient pas.
Alors que des archivistes hollandais, comme MULLER et BERNS, avaient fréquenté
les cours de I Ecole des Chartes, je ne crois pas me tromper en disant qu'aucun beige
de cette génération ne crut utile d'aller écouter la parole des maltres de la célèbre
institution dont on a fêté récemment Ie centenaire.
La était le mal auquel il fallait porter remède.
Après des années de propagande dans la Revue des Bibliothèques et Archives
de Belgique (1903 1998) et surtout après le Congrès international des Archivistes et
Bibliothécaires, tenu a Bruxelles en 1910, le |ury constitué pour l'examen de candidat-
archiviste adressa, en 1913, au Ministre des Sciences et des Arts une requête demandant
la création d'un cours d'archivéconomie. La guerre survint sans qu'il put être donné
suite a la demande; mais, en 1919, le même ]ury reprit son voeu d'avant-guerre.
Cette fois la décision ne tarda pas. A la fin de la même année M.le Ministre des
Sciences et des Arts, )ULES DeSTRÉE, obtint du Roi la création d u cours, en même
temps qu un arrêté royal stipulait que désormais nul ne pourrait être nommé a un
emploi scientifique dans ['administration des Archives de l'Etat s'il n'avait suivi, avec
fruit, pendant un semestre au moins le cours d archivéconomie organise aux Archives
générales du Royaume.
Un arrêté royal du 3 avril 1926, contresigné par M.le Ministre des Sciences et
des Arts, CAMILLE HUYSMANS, stipule que le titre d'archiviste-paléographe est décerné
a tous les candidats-archivistes qui ont suivi avec fruit le cours d'archivéconomie.
Le cours fut professé pour la première fois en 1920. II se compose de deux
partiesla première comporte une trentaine de lecons théoriques d'une heure, la
seconde un même nombre d'exercises pratiques d'égale durée.
La théorie comprend un apercu général de l'archivéconomie qui fait l'objet d'une
première legon et qui est suivi de deux lecons ambrassant l'histoire générale des Archives.
I rois heures sont consacrées ensuite a l'histoire et a ('organisation des Archives en
Belgique. La vingtaine d'heures qui suit comprend la moëlle du cours, en ce sens
qu on y expose les régies a suivre dans le classement et I'inventorisation des archives.
II est a peine besom d'ajouter que c'est Ie principe de provenance qui sert de base
a eet exposé.
Les dernières lecons théoriques sont consacrées a ce que I'on pourrait appeler
la partie matérielle et qui concerne les batiments d'archives avec tous leurs meubles
et accessoires depuis Ia salie du public jusqu' aux ateliers de reliure et de restauration
des documents, ou les élèves sont initiés aux derniers perfectionnements de la technique.
Quant au exercices pratiques, après une couple de lecons données par le pro-
fesseur, ce sont les élèves eux-mêmes qui, a tour de role, exposent Ie résultat des
travaux qui leur ont été assignés par Ie maitre. Ces travaux consistent dans le clas
sement et I inventaire d un fonds d'archives non encore classé. Les élèves y mettent en
pratique les notions acquises au cours théorique. Leurs propositions y sont discutées
et éventuellement rectifiées par leurs condisciples et le maitre et le résultat est con
signe dans la redaction de l'inventaire accompagnant-cela va de soi-la mise en ordre
matérielle du fonds.
Le temps limité qui peut être consacré a ce travail et le nombre forcément
restreint des auditeurs du cours empêchent naturellement d'entreprendre le classement