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chef de l'administration centrale des archives depuis 1921 il constata
que le premier but de 1 administration la conservation des documents
d'avant la revolution, pouvait être considéré comme atteint; il
s'agissait maintenant de porter une attention plus particuliere sur les
documents concernant l'histoire du mouvement révolutionnairepar
leur classement, leur description et leur étude les archivistes se
montreraient dignes de l'époque historique que leur pays traversait
et dans laquelle ils avaient le bonheur de vivre.
Les congressistes se partagèrent en trois sections, a savoir: 1.
section politique; 2. section organisatrice et 3. section scientifico-
technique. A cóté des communications concernant 1 administration
(rapporteurs Odoratsky, Pitcheta, Vichnsvsky et autres) furent faites
des communications sur les documents d archives comme materiaux
historiques (rapporteurs Chilov. Bogoslovsky, Lubavsky), sur les inventaires
(Blinov), la nomenclature (Andreev), les expéditions (Beltchikov). Le
professeur Egoroy proposa 1 elaboration d un dictionnaire de diplo
matique, ce projet fut accepté mais ne put être réalisé.
Les „resolutions" votées soulignaient la nécessité de mettre bon
ordre a la situation des archives dans les provinces, d'élaborer un
plan général pour 1'étude et la publication de documents d'archives,
de réorganiser les registratures en arretant pour elles des regies
générales, de créer un cours d'archivéconomie dans toutes les écoles
préparant les futurs fonctionnaires, de même qu une école supérieure
d'archivistes-paléographes et des cours pour les travailjeurs techniques,
qui doivent propager l'idée de 1 utilite des archives etc.
Ces deux réunions se ressentaient encore de l'enthousiasme et
des larges projets de la première période.
Malgré les voeux exprimés en 1920 et 1921 de tenir ces réunions
d'archivistes le plus souvent possible, quatre annees separerent le
premier congres du second. En temps de revolution quatre annees
sont une longue période; le temps et les evenements avaient marche
emportant avec eux bien des illusions; si les finances se trouvaient
enfin consolidées, on avait paye ce succes par une stricte economie
et l'abandon de bien de projets grandioses, surtout dans le domaine
de la science. La théorie avait dü céder le pas a la pratique, aux
nécessités du jour. Dans ces conditions les historiens n'avaient presque
plus de place dans l'administration centrale, dirigée par des politiciens
et des administrateurs, et restaient en petit nombre aux dépots
d'archives.
Ce changement a donné au congrès, organisé a Moscou en 1925
et qui a duré 6 jours du mois de mars, un caractère trés différent
des réunions de 1920 et 1921. Tout d'abord les participants étaient
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partagés en trois catégories: a cóté de 107 membres ayant le droit
de vote il y en avait 29 qui n'avaient qu' une voix consultative et
quelques invités sans aucune voix. Comme en 1921, il y avait, en
outre des délégués des différentes archives, des représentants des
commissariats et d'autres organes administratifs, d'institutions scienti-
fiques, comme l'Académie des sciences, les universités, les grandes
bibliothèques etc. Le nombre des provinciaux était maintenant beau-
coup plus considérable, car 59 organisations provinciales se trouvaient
représentées. Le nombre des délégués de Leningrad était réduit au
contraire a 10% t°ut au p'us- Parmi les délégués se trouvaient aussi
des femmes et une des sections était même présidée par une femme
archiviste.
Le compte-rendu officiel du congrès donne quelques chiffres
intéressants: 38% des membres avaient regu une instruction supérieure,
48% une instruction secondaire, 12% une instruction primaire et 2
une instruction privée. Le plus grand nombre des participants avaient
servi moins de quatre ans aux archives; 59% étaient communistes.
Les questions d'organisation et d'administration ont certainement
prévalues sur les questions scientifiques, car elles étaient a l'ordre du
jour. Les discours d'ouverture et de cloture du président M. A. Pokrovsky
en font preuve, ainsi que plusieurs communications, faites dans les
séances générales, qui occupèrent les quatre premiers jours. Citons
dans eet ordre d'idées „L'activité des archives centrales de R.S.F.S.R."
(par Maksakov), „Les futurs problèmes d'organisation" (par Konstantinov)
„L'organisation des archives provinciales" (par Maksakov).
Dans les „resolutions" votées en conséquence de ces communi
cations on trouve formulée la nécessité de continuer d'une part la
concentration des fonds de l'époque tsariste et d'autre part de verser
dans les „Fonds généraux des archivesles papiers des administrations
de la république sovetique qui ne sont plus nécessaires au travail
courant. Le principe de centralisation, adopté depuis la révolution,
reste done fortement maintenu. Au sujet des archives provinciales
la nécessité de réformes était de nouveau reconnue, a savoir: ['aug
mentation du budget, un personnel plus nombreux, déménagement
dans des batiments plus vastes et mieux aménagés, relations plus
étroites entre les administrateurs des archives et ceux des organes
du gouvernement en province.
D'autres communications d'un intérêt pratique concernaient la
préparation du personnel d'archives (Tsvibak), les commissions de
triage de papiers inutiles (Bogoiavlensky), les conditions du travail
aux archives etc.
Parmi les communications d'un intérêt scientifique citons„Sur la