Fiche de displacement. Le 189 76 ARCHIVES RATIONALES. Demandeur: M. Cote ou Titre: Signature: Reintegration Cette ficheon sont inscrites et le uom et la cote, doit être signée par un archiviste; elle permet de savoir toujours, exactement et rapidement, entre les mains de qui se trouve le carton absent et dont quelque autre per- sonne peut avoir besoin. La réintégration faite, et elle Test par les soins des garcons de bureau, on inscrit sur la fiche la date de la réintégration, et on la rapporte aux bureaux du secretariat, qui inscrit cette opération sur un registre spécial. II est extrêmement peu fréquent que des docu ments segarent; toutefois si, par negligence ou pour toute autre raison, un document ou une liasse est replacé dans un autre fonds que celui auquel il appartient, il est naturellement tres malaisé de le retrouver; mais le cas se présente heureusement bien rarement. La reproduction ci-jointe permet encore d'observer la disposition des cartons, qui ont 0m17 de hauteur sur 0n,41 de largeur et 0m29 de pro- fondeur; il reposent sur des planchettes de bois ayant 0m02 d'épaisseur, lesquelles planchettes sont a leur tour placées sur des traverses de bois a crémaillèrespouvant par conséquent se baisser et se lever a volonté. L espace entre chaque montant ou sont fixees les crémaillères contient exactement deux, trois cartons ou davantage. Les cartons se font sur un modèle uniforme dans l'atelier de reliure de l'adminisfcrationainsi que les reparations de documents; ils portent sur deux de leurs faces la lettre et le numéro de la série, ainsi que l'indication générale de la nature des documents qu'ils renferment; ils s'ouvrent par la partie supérieure, qui se replie sur toute la surface. Les parquets, plafonds et décorations sont en bois, les escaliers intérieurs et les balcons sont seuls en fer. Nous avons pris pour type une salle du premier étage; celles du 77 rez de-chaussée et des étages supérieurs sont sensiblement identiques comme disposition générale. L'ensemble des Archives nationales est divisé en trois sections, et ici encore il nous faut parler de l'innovation introduite par le décret du 26 février 1897. Désormais, et, en vertu de ce décret, ces trois sections sont les suivantesSection historiquecomprenant le Trésor des Chartes, les Domaines ecclésiastiquesles Monuments historiques, l'lnstruction publique, les Papiers des Princes, les Domaines, les Biens des corpora tions supprimées, les Papiers des Emigres, les Cartes et plans; Section administrative et judiciaire, comprenant les archives du Parlement de Paris, du Chatelet de Paris, du Conseil d'Etat, de la chambre des Comptes, des Intendances et généralités, des Juridictions diverses, de la Maison du Roi, des Eaux et forêts, de la Grande Chancelleriedes Conseils de Lorraine et de Dombesdes ReligionnairesSection moderne comprenant tous les documents et papiers postérieurs a 1789. C'est la section ouverte, la seule susceptible d'augmentation par versement des Ministères. En effet, les deux sections de l'ancien régime ne s' accroissent pas de documents nouveaux, sauf par voie de réintégrations judiciaires: s'il passé parfois, en vente publique, des pièces d'archives qui, de notoriété publiqueont appartenu jadis a l'une quelconque des séries qui constituent le dépot et en ont été distraites a une époque indéterminéela direction emploie les voies et moyens nécessaires pour interdire la vente et recou- vrer ce qu'elle considère comme sa propriété. Ce cas n' est pas bien fréquent. Mais les Archives nationales n'achètent pas de documents, quel que puisse être leur intérêt; elle n'a d'ailleurs pas dans son budget de fonds destinés a eet usage. Les papiers qui lui sont offerts par des particuliers forment des fonds distincts qui sont conservés au secrétariat et sont communiqués comme les autres au public, sans toutefois être mêlés au reste du dépot. Les expéditions de piéces d'archives, de plans et sceaux sont délivrées aux intéresséssur demanded'après un tarif fixé par les réglements. Sous aucun prétexteles documents appartenant aux Archives nationales ne peuvent sortir du dépot ni être communiqués au dehors. Au contraire, les registres, et dossiers reliés seulement, conservés dans les différents dépots d'archives départementales peuvent être demandés en communication a Paris, par l'intermédiaire du Ministre et sous réserve de l'approbation du Préfet. Les archivistes et travailleurs de province se plaignent qu'il n'y ait pas réciprocité en leur faveur; mais il est a supposer que cette réciproeité existera dans quelques années, le mouvement en faveur du plus large prêt possible s'accentuant de jour en jour, tout en sauvegardant les intéréts de chacun. Quand la question sera suffisamment murieon réglementera le prêt pour en faire bénéficier les archives de provincequi ont d'ailleurs

Periodiekviewer Koninklijke Vereniging van Archivarissen

Nederlandsch Archievenblad | 1898 | | pagina 10